La soupe d'Al Capone. Avec ce délicieux plat, le gangster a nourri gratuitement les pauvres de Chicago

La soupe aux tomates avec des pâtes et de la viande, ou « la soupe d'Al Capone », n'est pas seulement une combinaison unique de saveurs, mais aussi l'histoire derrière cette recette. Al Capone, le célèbre gangster, l'a utilisé pour gagner en popularité auprès des habitants les plus pauvres de Chicago. Grâce à cette initiative, il a consolidé son image de « bienfaiteur » en nourrissant ceux qui en ont besoin dans les moments difficiles. Découvrez la recette et découvrez les coulisses de cette histoire unique.

Al Capone est l'une des figures les plus controversées du monde des gangsters de l'Amérique du XXe siècle. Même si ses activités de bandit lui rapportaient d’énormes profits, le tristement célèbre mafieux n’hésitait pas à venir en aide aux plus pauvres.

À Chicago, dans les années 1920, alors que la ville était aux prises avec le chômage et la pauvreté, Capone décida de gagner le soutien de la population la plus pauvre. Il a souvent agi comme une sorte de « Robin des Bois », offrant des repas gratuits aux résidents pauvres pendant la récession. Sa soupe aux tomates avec de la viande et des pâtes est devenue particulièrement populaire.

Cette soupe était copieuse, facile à préparer en grande quantité et parfaite pour être servie dans les « cuisines communautaires » soutenues par Al Capone. Un gangster d'origine italienne pensait que l'aide sociale l'aiderait à fidéliser les habitants pauvres de la ville et à leur donner une image positive. C'est ainsi que la soupe aux tomates, aux pâtes et à la viande est devenue le symbole de toutes ses activités caritatives.

Le travail caritatif d'Al Capone

La distribution de repas avait pour but de montrer le « visage humain » du mafieux, surtout en période de grave crise économique. À Chicago, à cette époque, il existait des « cuisines communautaires », où les plus pauvres pouvaient compter sur de la nourriture gratuite. Capone a financé bon nombre de ces cuisines, et la soupe distribuée est rapidement devenue connue à l'époque sous le nom de « soupe d'Al Capone ». Et bien, c'était effectivement copieux, aromatique et riche en ingrédients destinés à nous rassasier et à nous réchauffer.

La recette de la soupe d'Al Capone

Ingrédients:

1/2 oignon

2 gousses d'ail

3 feuilles de menthe

3 brins de persil

1 branche de romarin

1 branche de thym

3 cuillères à soupe d'huile d'olive

1 kg de bœuf pour goulasch (par exemple épaule de bœuf), coupé en cubes

Sel et poivre au goût

1 kg de tomates concassées en conserve (ou fraîches, échaudées et pelées)

4 tasses d'eau

6 pommes de terre moyennes, pelées et coupées en cubes (environ 2,5 cm)

1 paquet de pâtes rigatoni (facultatif)

Fromage jaune à pâte dure, par exemple Pecorino Romano pour servir (facultatif)

Préparation:

Faites chauffer l'huile d'olive dans une grande casserole. Ajouter l'oignon coupé en dés et faire revenir jusqu'à ce qu'il soit doré jusqu'à ce qu'il soit tendre. Ajoutez l'ail pressé et faites revenir environ 1 minute jusqu'à ce qu'il libère son arôme.

Ajoutez le bœuf dans la cocotte et faites-le revenir quelques minutes jusqu'à ce qu'il soit doré de tous les côtés. Assaisonner de sel et de poivre. Ajoutez ensuite les feuilles de menthe, le persil, le romarin et le thym. Mélangez soigneusement le tout.

Ajouter les tomates en conserve hachées et 4 tasses d'eau. Mélangez, couvrez la marmite et laissez cuire à feu doux pendant environ 1 heure jusqu'à ce que la viande devienne tendre et aromatique.

Après une heure de cuisson, ajoutez les pommes de terre hachées à la soupe. Faites cuire le tout encore 20 à 30 minutes jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres.

Si vous souhaitez que la soupe soit encore plus copieuse, faites cuire les pâtes rigatoni selon les instructions sur l'emballage. Ensuite, vous pouvez l'ajouter directement à la soupe ou le servir séparément, afin que chacun puisse en prendre la bonne quantité.

Versez la soupe préparée dans des bols. Vous pouvez le saupoudrer de fromage Pecorino Romano râpé, qui ajoutera une saveur distinctive au plat. Servir chaud, de préférence avec une tranche de pain frais, comme on le faisait il y a 100 ans pour augmenter la valeur calorique du plat.